Blanche ballade de Catherine ROBERT
Et de la passion d’autrefois
Nuit douce dans les ruelles
Là où le passé se déploie
De cela on revient - Parfois
L’on prie pour que jamais ne croise
De ces souvenirs qui nous noient
Comme neige qu’on apprivoise
Il est des prospectives, belles
Dans le silence sur les toits
Des esquisses teintées de miel
Bourdonnant comme de vieux crétois
De cela on se souvient - Coi
Dessous le soleil qui nous toise
Tant on ignore les pourquoi
Comme neige qu’on apprivoise
S’étonner après le sommeil
D’une brume que l’on perçoit
De flocons, de leurs ribambelles
De lueurs et rêves de froid
De cela on fait sien - Crois-moi
Feu et glace s’entrecroisent
Fondent sur nous de tout leur poids
Comme neige qu’on apprivoise
Nîmes - Malgré moi malgré toi
Tes pierres me saignent turquoise
Corail où s’oublient les abois
Comme neige qu’on apprivoise
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